A propos du disque
Après le très remarqué “Polis” sorti en 2012 (Plus Loin Music), Guillaume Saint-James retrouve la thématique urbaine, explorée cette fois dans ses grandes largeurs.
Acclamé pour son “sens du scénario cinématographique” et sa “sensibilité Ellingtonienne” (Jazz Magazine), le compositeur épanouit ici sa prédisposition à l’écriture pour grand orchestre. Ce nouvel opus constitue la réunion de deux mondes : la musique écrite et la musique improvisée, un sextet de jazz et un orchestre symphonique.
MEGAPOLIS est une ville sans ghetto, qui ne craint ni la tradition, ni la modernité.
“Ce n’est pas une ville paradisiaque que je construis-là, mais un dédale de quartiers et de rues en plein coeur de l’humain. Cette architecture sonore imaginaire dont je dessine les plans détaillés depuis plus de deux ans, n’aurait pu sortir de terre sans l’aide d’artisans chevronnés, tous adeptes des palais de la découverte !”. Guillaume Saint-James
“Brillant soliste au milieu de non moins brillants improvisateurs”
(Culture Jazz), c’est en effet armé de son vigoureux sextet
Jazzarium que le saxophoniste compositeur est allé à la rencontre
de l’Orchestre Symphonique De Bretagne, au moment où cet acteur
majeur du territoire breton opérait une remarquable ouverture à
de nouveaux répertoires.
L’impulsion de la première création est donnée par Xavier Le Jeune, directeur de l’ESTRAN à Guidel, selon ses mots : “Il était là le jazz dont j’avais toujours rêvé : grandiose et flamboyant, lyrique et poétique, fastueux et émouvant !”.
Le chef Didier Benetti, par ailleurs timbalier solo de l’Orchestre
National de France, a relevé avec un rare talent le défi de la
rencontre entre musiciens “classiques” et musiciens de jazz, unis
dans la même pulse rythmique.
MEGAPOLIS n’est la fin du voyage symphonique, et annonce au
contraire pour Guillaume Saint-James un parcours prometteur
auprès de nombreux orchestres en France et aux Etats-Unis, avec
une nouvelle création en en juin 2014 commandée par l’OSB, aux côtés de Chris Brubeck.