La danse c’est le plaisir du corps en mouvement. C’est aussi la sensualité du geste, celle des regards qui remplacent les mots, c’est un moment d’abandon au plaisir pur de se mouvoir dans l’espace. Associée à la musique, elle a le pouvoir d’agir sur le temps, de le suspendre dans une forme d’apesanteur, de l’accélérer à en avoir le tournis, de le ralentir jusqu’à l’éternité.
Ici ce sont quatre experts du souffle qui entrent sur la piste. Ils en tracent les contours, imaginent les différents tableaux, construisent les décors, choisissent lustres, guirlandes ou poursuites pour révéler le parquet, les velours, les silhouettes.
“Il faut avoir une musique en soi pour faire danser le monde”, cette phrase de Nietzsce ne les quitte jamais, et on les entend valser, tanguer, swinger, boper, claquer, freestyler. Ils sont à la fois la troupe, le corps de ballet, le couple, l’étoile... Maîtres du souffle et du temps, du fond du ventre jusqu’au bout des lèvres ils se sont préparés pour vous donner des ailes.
Le Brass Danse Orchestra n’a pas de passeport, il a sa chambre à Brisbane chez les BeeGees, il visite régulièrement l’oncle Kenny Wheeler à Londres, se détend à Kingstone, se requinque au Brésil ou chez les basques, claque la bise à Miles Davis et Juliette Gréco. “C’est la musique et la danse qui me mettent en paix avec le monde” déclarait Nelson Mandela, nul doute qu’il aurait pu intégrer ce tuba, ce trombone, cet accordéon et cette trompette à l’Orchestre des Nations Unies !
tracklist
HOW DEEP IS YOUR LOVE (Bee Gees/ Arr. Geoffroy Tamisier) 4:31
KILIKA (Didier Ithursarry) 5:55
I REMEMBER 70th (Geoffroy Tamisier) 7:20
PROLOGUE (Geoffroy Tamisier) 3:57
K (François Thuillier) 4:09
LA DANSE DU TEMPS (Jean-Louis Pommier) 4:56
TICO TICO (Zequinha De abreu/ arr. J-L Pommier) 5:35
LE CHANT(Didier Ithursarry) 5:05
STAYIN’ ALIVE (Bee Gees/ Arr. Geoffroy Tamisier) 3:27
Enregistré en février 2024 et mixé en juin 2024 au studio Peninsula à Sarzeau par Jonathan Marcoz, Masterisé par Raphaël Jonin
François Thuillier joue sur Tuba Yamaha
Jean-Louis Pommier joue sur trombone Bach